Luis Francesco Arena
Folk - Pop expé - Indie rock
Si on avait perdu tout espoir de réentendre la pop de LFA, c’est après une escapade au sein du projet Rubican et Francky Goes to Pointe à Pitre que Pierre-Louis s’est associé à Nicolas Ceuille (Room 204, Seal of Quality, Pyjamarama) pour réanimer le défunt Luis Francesco Arena et enregistrer High Five. High Five c’est la rencontre entre deux hommes donc, mais c’est aussi celle d’un instrument, la Bass VI, véritable révélation, devenu obsession. Après deux ans d’expérimentations diverses c’est la découverte : la Bass VI sera l’instrument du renouveau et le principal outil de composition de l’album. Tout s’enchaine très vite puisqu’en quelques mois seulement High Five prend forme et est rapidement enregistré par le duo avec l’aide de Benjamin Mandeau au Cryogène Studio (Bègles). L’album est donc tout à la fois, une histoire personnelle, l’évolution d’un homme à travers la découverte de la paternité, tout autant que celle d’une musique : plus minimale mais plus complexe, fort de saccades, de ruptures, mises en valeurs par des arrangements sobres et une sonorité live assumée. Le tout oscille entre cette pop hybride emballante à la voix reconnaissable entre mille, et une pop agitée, affinée, presque ciselée par les deux comparses. L’attente a beau avoir été longue, elle en fut néanmoins salvatrice : avec High Five, Luis Francesco Arena nous gratifie d’un retour éclairant, d’une beauté simple mise au service d’émotions complexes.